1/D’où vient-elle et par qui elle a été redécouverte en Occident :
Pratiquée il y a 26 siècles à des fins initiatiques au même titre que les yogas de l’Inde, la Respiration Consciente, redécouverte et ainsi nommée dans les années 70 par Léonard Orr, en devenant pour ainsi dire, le yoga des Occidentaux, a permis à des milliers de gens, aux Etats-Unis comme en Europe, de découvrir, non seulement la source des mille et une misères qui affectaient jusque là leurs existences, mais de s’en libérer.
2/Ce qu’elle est devenue grâce à ses pratiquants et ses praticiens :
La Respiration Consciente, parce qu’elle se suffit à elle-même, peut donc être considérée comme l’écologie de l’être la plus simple qui soit.
Tous ceux qui la pratiquent peuvent témoigner que plus qu’une technique de développement personnel, la Respiration Consciente est à même de répondre très largement au désir actuel de l’humanité de se rétablir dans sa véritable nature.
Un ouvrage essentiel dont les principaux pionniers de la Respiration Consciente ont su appliquer les concepts est « Un Cours en Miracles »
Il faut savoir qu’à l’origine de cet ouvrage, il y a deux personnes qui prenant la décision soudaine de se joindre dans un but commun, ont réussi. Ils s’appelaient Hélène Schucman et William Thetfort et ils étaient professeurs de psychologie médicale au College of Physicians and Surgeons de l’Université Columbia de la ville de New York.
Peu importe qui ils étaient, comme il est dit dans l’introduction d’Un cours en miracles, sauf que leur histoire montre qu’avec Dieu toutes choses sont possibles.
Cet ouvrage est aujourd’hui accessible dans notre langue, en librairie comme sur internet.
3/Les deux concepts que la Respiration Consciente nous propose d’intégrer:
Des deux concepts permettant de jouir pleinement des effets bénéfiques de la Respiration Consciente le premier est le concept de « pensée créatrice » et le second celui de « responsabilité à 100% »
Cela signifie que si nos pensées sont à la source de tous ce qui se produit dans notre vie, en prendre la pleine et entière responsabilité consciente est la condition sine qua non de tout désir réel de transformation.
4/La pensée créatrice :
Si personne ne peut transformer nos pensées, tous le monde peut y contribuer largement, parce que semblablement à un écran de cinéma ou un miroir, notre monde reflète toutes les pensées que consciemment ou inconsciemment nous projetons vers lui.
Ainsi, lorsque nous réalisons que nous voyons notre monde, exactement comme nous pensons qu’il est, en transformant radicalement nos pensées à son sujet, nous pouvons voir le visuel habituel que nous avons de lui, se transformer à vue d’oeil.
Il est donc invraisemblable de prétendre changer quoi que ce soit dans ce monde sans avoir pris au préalable la précaution de changer les pensées que nous en avons.
Ce n’est pas à vrai dire le monde qui doit être changé, mais bien ce que nous en pensons.
5/La responsabilité à 100 %:
La prise de responsabilité à 100 % de tout ce que nous percevons nous indique et indique aux autres que nous reconnaissons que la source de nos perceptions est en nous et non à l’extérieur de nous, et que par conséquent nous sommes désormais prêts à le reconnaître, non pas pour nous culpabiliser, mais pour, en reconnaissant l’innocence du monde en toutes choses, apprendre à quel point nous le sommes aussi.
6/L’innocence ou la culpabilité :
Ce n'est qu'à partir de notre innocence recouvrée que nous parvenons à reconnaître l'innocence de tout ce qui est.
La culpabilité n'appartient pas à ce qui est parce qu'elle est l'indicatif de ce qui n'est pas, parce qu’elle n'est qu'un leurre visant à prouver que ce qui est n'est pas, en essayant frénétiquement de placer l'irréel sur le même plan que le réel, mais sans jamais y parvenir.
7/L’innocence :
C'est reconnaître que l'on est vraiment tout ce qui est et que tout ce qui est, est ce que nous sommes exactement.
C'est reconnaître que tout est égal, qu'il n'y a pas de petites et de grandes choses, que les unes auraient plus ou moins de valeurs que les autres, c'est reconna ître qu'il n'y a pas de grands hommes et de petits hommes, qu'il n'y en a pas un qui soit ni plus ni moins plus important qu'un autre, que si les hommes sont égaux en droits, ils le sont surtout en essence, parce qu'ils viennent tous d'une source qui ne voit aucune diff érence entre eux.
Aucune différence entre un brin d'herbe et la plus majestueuse étoile, qu'en réalité il n'y a nulle part dans l'univers connu comme inconnu, un père ou une mère qui pensent vraiment que l'un de leurs enfants n’est pas comme les autres.
C'est reconnaître enfin que le monde de la culpabilité ne peut pas être réel dans celui de l'innocence, parce que comme l’amour n’as pas réellement d’opposé, l’innocence non plus.
8/La culpabilité :
C'est enfin l'occasion de nous rendre compte qu'en réalité le monde de la culpabilité, est un monde, contrairement à ce que nous croyons, qui n'est pas plus réel que chacun de nos rêves, et que pas plus qu’eux il n’a le pouvoir de résister à notre réveil matinal.
La culpabilité qui peut donc être comparée à ce qui se passe dans l’esprit de quelqu’un qui dort, mais qui croit dur comme fer qu’il est éveillé, est tout de même un moyen de nous apercevoir que là où on la croit réelle, il n'y a pas de place pour l'innocence, parce que dans son sommeil, elle ne voit qu'elle partout et en tout, même et surtout en Dieu .
9/Le réveil :
Ce serait de découvrir un beau matin qu'en Dieu, où nous sommes, il n'y a jamais eu l'ombre d'un pêché, que jamais aucune culpabilité n'y a vu le jour, qu'en Lui comme en nous, qui sommes le même en Lui, il n'y a rien d'autre à voir que la beauté parfaite et sans changements de la création parce qu’elle est là, sans opposé.
Ce serait découvrir qu'il n'y a que l'amour de réel, et que comme l'annonce très simplement, Un Cours en Miracles :
rien de réel ne peut être menacé
rien d'irréel n'existe
en cela réside la paix de Dieu.
10/L'amour :
Aimer c'est agir, nous dit Victor Hugo.
Cela nous amène à penser, qu'agir sans amour ne serait qu'un rêve laborieux, un songe vain, sans autre suite qu'une reconduite incessante d'un projet qui n'aboutirait jamais, par conséquent, soyons agissants.